samedi 30 novembre 2013


J'ai subi
Je n'ai pas écrit
Mes rêves

Les paroles d'autres
Courages rejetés
Dans les allées

Côté jardin
Coûte que coûte
Quelques francs

Côté lourd
Et dialogues
Et vissés éjectés

Des viscères
J'ai subi
Je n'ai pas écrit


Enrubanner
Le plombier
De mes crèves

Désaffecter
Les mouchoirs
Et des mouchoirs

Le rhum s'en va
Hors de l'eau
Hormis la nuit

Désintégrer
L’existence
En avance

Et se maudire
Des élongations
Dans ses mains


Le torchon mou
Entre les doigts
Des virgules

Des exclamations
De ce mon nez
Entortillé

Des extensions
De ces pas
Pour fuir

Et le très rouge
Et le froid bleu
Et la neige

Pourtant lentement
Le ridicule se lance
Jusqu'au lendemain

A l'heure d'alors
A cœur par cœur
Et par paresse

Et pluie doublée
par le clignotement
Des lampes de lampadaires

De la nuit virgule
De ce soir éteint
Et de se moudre

Les pieds serrés
Dans les souliers
Avant ça avançait

Maintenant je sais
Je reste au chaud
Et je me rendors