vendredi 27 août 2010

à pas d'heure
L'espoir enivrant
de poursuivre le rêve
A pied dans le plat

Le plat du dossier
De l'omoplate chavire
Parce que sur ta peau

Il y a les chansons du matin
Les solitudes éperdues et perdues
Parfums de vibration d'abandon

Et les cœurs hauts
Hôtes de mes pleurs
Pour t'enlacer

Alors choisis la pluie
Dans tes yeux caresseux
De la vie de demain
Après l'heure
Tous les jours de désir
N'ont pas que du chagrin
Et pourtant dans ce soir

Il n'y a plus de porte
Plus de libre à vue
Plus de fioriture pure

Le trait lancé à rayer
Le panier de tes fruits
Du si dur de la nuit

Comme si le lendemain
Finissait aux matins
Sous une couette de bure

Alors à pied
Mains et dans l'oreille
Une lutte d'amour